Gerer les ressources naturelles
Question 1 : De 1995 à 2025, selon le PNUD, les disponibilités mondiales en eau devraient fortement diminuer. En effet, alors qu’en 1995 seulement 55% de la population mondiale disposait d’eau, ce même taux, en 30 ans, devrait encore diminuer : il descendrait à 48% de la population mondiale. Quant aux pénuries fortes, elles touchent de plus en plus de personnes, avec environ 1,8 milliard de personnes touchées en 2025 contre environ 1 milliard en 1995. La pollution de l’eau est aussi de plus en plus présente avec une augmentation d’environ 500 millions de personnes touchées. L’alerte est donc au maximum.
Question 2 : Les hommes vont manquer de plus en plus d’eau. Aussi bien vitalement qu’économiquement les conséquences vont être dramatiques. L’eau est indispensable à l’homme. Tous les êtres vivants sont composés d’eau liquide, celle-ci sert aux échanges entre les différentes parties de l’organisme. Une perte de 15% d’eau est mortelle. De plus, l’eau est utilisée pour agriculture (alimentation du betail, irrigation..), pour l’industrie (matières premières, moyens de refroidissement…), pour les besoins domestiques (boisson, cuisson des aliments..) pour les collectivites locales (nettoyage, arrosage.)… l’eau est donc indispensable à la vie, le manque d’eau pour l’homme serait une réelle catastrophe.
Question 3 : Les risques économiques d’une obligation de réduire fortement les émissions polluantes imposées à toutes les entreprises seraient une baisse de la production. En effet, l’obligation de « payer pour polluer » engendrerait une baisse des profits et donc le risque de fermeture d’entreprises dues à une non-rentabilité. La fermeture d’entreprises aboutirait à des pertes d’emplois, donc a une hausse du chômage. De plus, si de nombreuses entreprises d’un même domaine se voient dans l’obligation de fermer, cela limiterait la concurrence en favorisant l’oligopole de grosses entreprises aptes à faire face à cette situation, on