Gestion de risque sur le crédit agricole
La gestion du risque, d'une manière générale, sert à éviter un danger éventuel, plus ou moins prévisible, inhérent à une situation ou à une activité. Cependant le risque renvoie à l'aléa, au danger, à la menace, au péril.
Alors, comment donc l'éviter, le réduire ou l'éliminer?
Au début des années 1990, la micro finance se présentait comme une solution miracle, un outil idéal pour la réduction de la pauvreté. C’est dans ce contexte que les partenaires des pays en voie de développement (notamment les ONG, les institutions de Breton Wood, les institutions onusiennes) et l’Etat, ont mené une campagne d’implantation des Institutions de Micro finance (IMF) comme alternative de financement pour le développement.
Convaincue des capacités de la micro finance comme outil de lutte contre la pauvreté, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a déclaré en 2005 : « l’année internationale du microcrédit » ; cela dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) avec pour mot d’ordre « bâtir un secteur financier ouvert à tous ».
De par leur nombre croissant les IMF du Burkina Faso mobilisent aussi bien les adhérents que le volume de l’épargne. En effet, les IMF ont mobilisé en 2011, 87 milliards de dépôts collectés en épargne et près de 80 milliards de FCFA qui ont été injectés dans les secteurs de l’économie sous forme de petits crédits (rapport de la Semaine Nationale de la microfinance du 18 au 22 septembre).
La question générale de recherche peut se formuler comme suit : Comment gérer le crédit octroyé sans courir le risque de le perdre?
Les caisses Populaires qui se sont constituées en réseau, dénommé Réseau des Caisses Populaires du Burkina (RCPB), font partie de l’univers des IMF. Dans leurs gestions, elles s'attachent à identifier les risques qui pèsent sur ce qu'elles possèdent pour leurs