Gestion des ressources humaines dans les associations
Les services à la personne en mutation vers un autre modèle !
« et à moyen terme sur les enjeux, les positionnements et les financements de la vie associative », les réflexions qui précèdent et qui se réfèrent à l’expérience des associations, permettent d’avancer des perspectives et des propositions. à partir du moment où elle est dans l’obligation de rentrer dans le jeu de l’économie marchande, comme les autres opérateurs de cette économie
(répondre à des appels d’offres en concurrence avec des sociétés privées, par exemple) ; soit l’éventuelle construction d’un champ économique spécifique, propre au monde associatif : il s’agirait de s’inscrire dans les creux de l’économie et de construire une niche pour l’économie associative qui serait protégée, car séparée du reste de l’économie. Du même coup, ce serait à nouveau l’enfermer dans la marginalité.
Troisième chantier : assurer une représentativité sociale du monde associatif, du moins du monde associatif organisé, monde auquel appartient la Fonda, mais sans oublier l’autre moitié des associations. La Fonda a d’ailleurs déjà engagé une réflexion sur l’évolution des formes d’engagement et d’organisation collective, avec un problème récurrent de générations dont il a été question. Il n’est pas nécessaire d’assister à beaucoup de conseils d’administration d’associations pour vérifier que l’âge moyen des responsables associatifs leur vaut des tempes grisonnantes, et que le public est aussi très masculin et très « blanc ». Il y a donc bien là problème et, de
politique de tel ou tel gouvernement mais aussi à des tendances lourdes de l’organisation de la gouvernance publique, interrogent la place des associations françaises. Rappelons que, pendant des décennies, nombre d’associations s’est développé comme « à l’ombre » de l’État et dans son prolongement, complétant et nourrissant les politiques publiques, actrices du développement de l’État-providence. Cette consanguinité très