gestion des risques
Eric ROTURIER
LA GESTION ACTIF – PASSIF DANS LES BANQUES
FING 31259 Management Bancaire
Sous la Direction de M. Yves Le Verger
ESSEC Automne 2007
Introduction
La gestion actif-passif (ALM) se développe aujourd'hui très rapidement dans les banques. Elle est apparue aux Etats-Unis dans les années 1980. Elle vise à maîtriser, dans les meilleures conditions de rentabilité des fonds propres, les conséquences négatives potentielles des risques financiers.
Certes, les risques ont toujours fait l'objet d'une grande attention dans les banques, mais la nouveauté dans ce domaine réside dans la nécessité et la volonté d'une gestion plus active des risques : il s'agit de mettre en place une gestion "calculée" des risques dans le but de faciliter et d'améliorer l'efficacité de la prise de risque.
La gestion des risques n'est pas une discipline établie comme les techniques classiques de la gestion, elle est en devenir, et en perfectionnement, sous l'impulsion des innovations, des expériences acquises avec la mise en œuvre d'outils de gestion nouveaux ou des nouvelles contraintes de contrôle des risques qui s'imposent aux établissements financiers.
Le risque désigne l'incertitude qui pèse sur les résultats et les pertes susceptibles de survenir lorsque les évolutions de l'environnement sont adverses. L'ALM s'adresse d'abord aux risques quantifiables, et s'intéresse particulièrement au risque de taux, au risque de liquidité et au risque de change.
De manière opérationnelle, la Gestion Actif-Passif passe par la mesure et l'analyse des risques financiers. Pour ce faire, elle recourt à de puissants systèmes d'information et à des méthodes complexes d'analyse financière. Elle débouche sur des préconisations d'action, en termes de financement, de placement, de couverture et de tarification.
En termes de réglementation, elle s'appuie sur des outils de