Gestion sociale
Peut-on manager avec bienveillance pour faire face aux risques psychosociaux ?
Nous allons nous focaliser sur le secteur public plus précisément sur la fonction publique territoriale qui est en pleine mutation.
1) L’évolution de la fonction publique territoriale
- gel des dotations engendre une refonte de la gouvernance
- baisse des droits de mutation (engendrée par la crise économique) oblige une réduction des dépenses et donc baisse des dépenses de fonctionnement (moins d’agent pour effectuer le même travail). On tend à la mutualisation.
- RGPP impacte le paysage public et demande une réorganisation communale, on tend à l’intercommunalité.
- L’arrivée du conseiller territorial oblige une clarté sur les compétences de chacun.
- Nécessité de ne pas augmenter la pression fiscale, oblige une priorisation des choix municipaux.
Tous ces éléments modifient la façon de manager dans les collectivités. On se rapproche du management de l’entreprise, bien que la collectivité offre un service public, mesuré par la satisfaction des usagers (qualitatif) et n’a pas comme seul critère de choix la rentabilité. Elle joue un véritable rôle social, notamment en embauchant celles et ceux qui n’arrivent pas intégrer le secteur privé, mais cela est de plus en plus complexe à l’heure où on demande un rendement proche du privé ? Doit-elle encore jouer ce rôle social, d’amortisseur de crise ? Ou n’est ce plus une priorité et doit elle se contenter d’effectuer une gestion des dossiers courants ?
On peut également se demander si l’intercommunalité ne permettrait pas de rationnaliser les moyens et de permettre un service public de qualité en évitant les doublons mais en réduisant le nombre de postes ?
L’arrivée de la crise financière aux Etats-Unis durant l’été 2007, a impacté l’ensemble de la planète par le mécanisme de titrisation. Cela consiste à transformer une dette en titre de créance négociable.
Ce mécanisme à diffuser ces créances toxiques à