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Depuis cent cinquante ans, il fait partie de notre vie quotidienne.
Des premiers monte-charge aux élévateurs à haute technologie du Japon, l’ascenseur n’a eu de cesse de monter plus haut et plus vite.
A Rome, des monte-gladiateurs.
C’est leur passion pour les jeux du cirque qui pousse les Romains à améliorer le système du treuil, utilisé par les Egyptiens en 3000 av. J-C. pour édifier leurs pyramides.
Ils inventent donc vers 50ap. J-C. les « monte-gladiateurs » et les « monte-bêtes » qui hissent dans l’arène hommes, lions… Des monte-charge reliés à une poulie actionnée par… des esclaves. Puis ils découvrent le contrepoids qui permet de réduire l’effort de traction pour soulever une charge.
Le pape vole.
En 1515 apparaît une déclinaison insolite de cette invention : la « chaise volante » du pape Léon XIII. Soit une chaise à porteurs suspendue à une corde, elle-même équilibrée par un contrepoids… Madame de Pompadour l’adoptera à Versailles pour rejoindre « discrètement » ses amants dans les étages supérieurs.
Un Français lui donne son nom.
Ce n’est qu’en 1867 que le Français Léon Edoux invente le terme « ascenseur » désignant ainsi les deux élévateurs hydraulique qu’il présente à l’Exposition universelle. En 1880, le premier ascenseur électrique voit le jour en Allemagne. Il parcourt 22 mètres en 11 secondes.
Le génial Monsieur Otis.
Au XIXe siècle, la force hydraulique ou la vapeur actionne les câbles des élévateurs. Mais les ruptures de filins sont fréquentes. En 1853, l’Américain Elisha Graves Otis, maître mécanicien, présente à New York son idée révolutionnaire : un parachute qui retient les monte-charge en cas de rupture de câble. Le premier appareil à usage public est inauguré en mars 1857 dans un magasin de porcelaine à New York. Activé par une machine à vapeur, il monte 20 cm par seconde !
Des cabines TGV.
Vitesse de déplacement, précision d’arrêt, système de téléalarme ou télésurveillance,