gfreza
Plus de 70% des terres agricoles présentent des caractéristiques limitatives comme un sous-sol compacté et une mauvaise structure, une topographie escarpée et un substrat rocheux peu profond. Il faut donc recourir aux méthodes de gestion appropriées pour parvenir à exploiter les capacités de production de cette terre. En plus des problèmes inhérents à la terre cultivable, l'érosion par l'eau constitue désormais la principale dégradation qui afflige la zone de production de pommes de terre située dans la vallée de la rivière Saint-Jean. Les principaux facteurs qui ont augmenté les risques de dégradation du sol sont les suivants :
La monoculture, c'est-à-dire l'absence de rotation culturale et l'utilisation minimale de plantes de couverture.
Le passage de machines lourdes sur le sol humide.
Une trop faible pierrosité.
Le travail du soi de haut en bas et de bas en haut sur un terrain en pente raide.
Le trop grand recours, à des moments inopportuns, de machines non appropriées pour le travail du sol.
L'application minimale de fumier et d'engrais verts.
Il faut donc chercher à réduire l'érosion et à conserver l'humidité du sol, tout en améliorant la capacité de production et la productivité des cultures en général. Les pratiques culturales de conservation offrent la possibilité d'obtenir ces résultats sans trop chambarder nos systèmes de production, La prévention d'une érosion excessive du sol exige une plus grande application de résidus de récolte à la surface du sol grâce aux pratiques culturales de conservation.
Pratiques culturales conventionnelles
On entend par pratiques culturales conventionnelles un programme complet de travail du sol qui se fait en deux étapes (primaire et secondaire) pour la préparation d'un lit de semence destiné à une culture et à une zone particulière. Le travail primaire est exécuté à l'automne (ou au printemps) au moyen d'une charrue à socs, et le travail