Médecine XVIIe siècle en France

Études Médicales

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Facultés de médecine : Paris, Montpellier, Toulouse, Reims, Strasbourg, Caen Paris et Montpellier sont les plus prestigieuses

Faculté de médecine de Paris Comme la langue de la médecine était le latin, il fallait obtenir avant de s’inscrire à la faculté de médecine de Paris, le diplôme de maîtrise ès arts. Il fallait aussi qu’il soit catholique et qu’il puisse payer les lourds frais d’inscriptions (5000 livres; ceci s’ajoute aux frais de vie pendant les six ou sept années que duraient les études. Seuls les fils de la noblesse et de la bourgeoisie ont donc une chance d’exercer) • Les cours ont la solennité d’une cérémonie religieuse. Le professeur lit un livre en le paraphrasant. • Durant les deux premières années, les cours portent sur les choses naturelles (anatomie, physiologie), sur les choses non-naturelles, (hygiène, diététique) et sur les contre nature (pathologie et thérapeutique) • Les aphorismes d’Hippocrate sont le sujet de cinquante leçons, son livre des régimes en occupent trente, celui des maladies aigües quarante et celui des pronostics trentecinq. • Pendant les cours d’anatomie, un chirurgien-barbier disséquait en silence (il ne parlait pas latin) le cadavre d’un condamné à la peine capitale, pendant que le maître commentait en latin à partir des écrits de Galien sans s’abaisser au manier le scalpel, ce qui lui était interdit. • Les cours de botanique donnés à la Faculté étaient supplémentés de démonstration au Jardin des Plantes qui en compte deux mille. Il est demandé aux étudiants de reconnaître les simples qui participent à la composition des médicaments. • Après quatre ans, examens : o Pendant une semaine, questions sur les sujets enseignés o Commentaire sur un aphorisme d’Hippocrate o Examen pratique au Jardin des Plantes o L’hiver suivant, soutenance d’une thèse sur un sujet choisi par le candidat d’une durée de six heures o Plus tard, soutenance d’une thèse cardinale qui dure