Dès les premiers pas de l'homme sur Terre, l'individu démontre une capacité formidable d'adaptation. Il est capable de coloniser toutes sortes d'environnements et de subir tous les préjudices physiques et moraux qu'ils soient infligés par la nature, le hasard ou sa propre espèce. L'homme a pour histoire une succession d'accoutumances : les premiers hominidés quittent l'Afrique et la Mésopotamie pour des pays tempérés ou au climat radicalement plus froid. Plus tard, l'esclavage et l'enfermement sont une réalité quotidienne autorisée par la société. Dès lors l'affirmation de Dostoïevski selon laquelle « l'homme s'habitue à tout » prend son sens entier. En 1848, l'esclavage est aboli officiellement. De ce fait, nous pouvons nous demander si l'être humain possède vraiment la faculté de s'habituer à tout. N'est-ce pas seulement une question de souffrance que l'individu est capable de subir ? Ou l'homme n'a-t-il pas simplement perdu cette aptitude innée d'adaptation avec le temps, le confort acquis et le progrès ? Dès les premiers pas de l'homme sur Terre, l'individu démontre une capacité formidable d'adaptation. Il est capable de coloniser toutes sortes d'environnements et de subir tous les préjudices physiques et moraux qu'ils soient infligés par la nature, le hasard ou sa propre espèce. L'homme a pour histoire une succession d'accoutumances : les premiers hominidés quittent l'Afrique et la Mésopotamie pour des pays tempérés ou au climat radicalement plus froid. Plus tard, l'esclavage et l'enfermement sont une réalité quotidienne autorisée par la société. Dès lors l'affirmation de Dostoïevski selon laquelle « l'homme s'habitue à tout » prend son sens entier. En 1848, l'esclavage est aboli officiellement. De ce fait, nous pouvons nous demander si l'être humain possède vraiment la faculté de s'habituer à tout. N'est-ce pas seulement une question de souffrance que l'individu est capable de subir ? Ou l'homme n'a-t-il pas simplement perdu cette aptitude innée