La courbe de tes yeux
De Paul Eluard

1895-1952 ; Paul Eluard est un poête de la première moitié du XXe siècle : c’est un des pilier du surréalisme (+imaginaire, rêve, inconscient…) dans les années 1920. En 1926 il publie son premier recueil :Capitale de la douleur, dédié à la femme qu’il aime, Gala. Le poême que nous allons étudier est extrait du recueil Capitale de la douleur, il s’agit de La courbe de tes yeux. Dans ce poême, il s’adresse à Gala (elle a également inspiré Gali), il fait l’éloge à travers les yeux.
Ce poême = pour exprimer le fonctionnement réel de sa pensée en l’absence de tout contrôle exercé par la raison et en dehors de toute esthétique. Écriture automatique sans aucun contrôle.
Il s’agit de l’avant dernier poême de son recueil Capitale de la douleur.

Forme du texte : quelques rimes suivi, plates + des assonances ; 3 alexandrins + 1 octosyllabes et le reste du poême = des décasyllabes. * Forme classique mais le texte = comme un rêve, imaginaire… = anacoluthe (rupture dans la construction de la phrase) * Facture classique + sujet classique, il mêle à cela des audaces métaphorique * Le texte est moderne (surréalisme) ce qui permet d’enrichir le lexique

Problématique : Comment ce poême fait-il une éloge de la femme aimée ?

PLAN DETALLEE :

I- Un blason II- Le regard, source de création poétique III- La femme divinisée

I – Un blason

* Emblème * Rimes suivi * Eloge d’une personne à travers sa personnalité…
Le poême ne parle que de ses yeux et en fait l’éloge. Forme de l’œil = champ lexical de la rondeur « cercle » ; « auréole » dès les premiers vers.
Polysémie = plusieurs sens pour un mot. On notera deux sens à garder pour le mot « auréole » : * L’infini : « auréole du temps » temps cyclique qui ne s’arrête jamais.
Assonance en « ou », en « o », et en au/eu et « au »
De plus la forme du poême est aussi circulaire : le 1er vers = le dernier vers.
+ symbiose amoureuse grâce au côté