Gino severini
Il débute comme élève de Giacomo Balla, un peintre futuriste italien. Il s'installe à Paris en 1906 et fréquente l'avant-garde artistique. En 1910, il signe le manifeste futuriste.
Très bon dessinateur, il combine dans son œuvre la science et l'art, la rigueur et l'imagination, pour atteindre le plus complet bonheur d'expression lorsqu'il lance, entre 1910 et 1915, les valeurs dynamiques du futurisme.
Il manifeste un grand intérêt pour la chronophotographie et, pour s'opposer au mimétisme de la peinture traditionnelle, il s'attache dans sa peinture à décomposer les différentes étapes du mouvement, ce qui se manifeste en particulier dans une toile comme La danseuse obsédante (1911). En 1913, il épouse Jeanne (1897-1992), la fille du poète Paul Fort.
Après 1920, il se consacre notamment à l'art sacré et à la mosaïque. Il publie en 1921 un ouvrage intitulé Du cubisme au classicisme. En 1922, il décore de fresques une pièce du Castello di Montegufoni à la demande d'Osbert Sitwell, propriétaire des lieux. Il est l'ami de l'architecte français Auguste Perret.
En 1956, il ouvre à Paris l’École d'Art italien avec Gio Colucci.
Il meurt à Paris le 26 février 1966 à l'âge de 83 ans. OEUVRE
Mosaïque, Chiesa San Marco, Cortone.
La danzatrice blu (la Danseuse bleue) (1912), collection Mattioli, Milan1.
Portrait d'Arthur Cravan (1912)
Grandes mosaïques Storia delle comunicazioni (1939), façade du Palazzo delle Poste e Telegrafi d'Alexandrie (Italie).
Canon en action (1915), huile sur toile, 50 × 60 cm, Museum Ludwig, Cologne.
Train blindé en action (1915)
La Sala delle Maschere, fresques d'une pièce du castello di Montegufoni, Toscane [1]
Cycle de mosaïques à l'église St-Pierre à Fribourg (suisse). Une mosaïque à l'Université de Fribourg, bâtiment de Miséricorde
Synthèse