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La longue énumération de Dom Juan sur les parties du corps de Charlotte (yeux, tête, dents, lèvres, mains) ressemble à l’éxamination d’un homme venant acheter un animal à l’abattoir « tournez-vous un peu », « haussez un peu la tête », « ouvrez vos yeux entièrement », « Que je voie un peu vos dents », « et ces lèvres ». Sganarelle est même prit comme témoin du collectionneur « Sganarelle, regarde un peu ses mains .
La naïveté de Charlotte renforce l’impression de parodie qui émane du texte, notamment lorsqu’elle parle de ses mains « Fi ! Monsieur, elles sont noires comme je ne sais quoi ». Ainsi, on observe une progression dans l’attitude de Charlotte, elle cède progressivement.
Après avoir douté fortement, « vous me rendez toute honteuse », « je ne sais pas si c’est pour vous railler de moi », la paysanne veut plaire au noble « je n’aurai pas manquer de les souiller avec du son ».
Conclusion :
Dom Juan accomplit ce dont il parle dans son portrait de l’acte I. Il décide de séduire Charlotte, une paysanne. Le lecteur a ici le sentiment que la femme est un objet évalué par un collectionneur qui se réfère de temps à autre à « Sganarelle » ! Mais très vite l’on se rend compte que cette scène est paradoxale : en effet, elle tourne souvent vers le registre comique et s’inscrit véritablement dans la comédie du XVIIème siècle. En ouverture, nous pourrions nous interroger sur l’aboutissement de cet éloge à