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I. IDENTIFICATION, DEFINITION - ils déterminent un verbe; -ils indiquent les circonstances de la réalisation d’une action
-d’origine rhetorique, ‘les circonstances” < lat. circumstantia=ce qui se tient autour, désignaient au XVIII s. un ensemble d’idées « accessoires pouvant s’ajouter à la proposition minimale constituée de termes nécessaires »(Arrivé, Gadet, Galmiche, La Grammaire d’aujourd’hui, 1986) Grévisse (XIe éd.) ils précisent l’idée du verbe « en marquant la connexion de l’action avec un repère (temps, lieu, etc.) situé autour d’elle dans le monde des phénomènes » ; commentaire dans la XIVe éd : « cette formule n’est valable que pour les deux catégories explicitées dans la parenthèse. Il faudrait y ajouter les circonstances logiques comme la cause, le but, etc. » (2008 : 392) -Arrivé et alii (1986 : 100) – « de toutes les fonctions grammaticales, celle de CC aparaît comme la plus difficile à fonder et à cerner de manière rigoureuse » -dans les gramm. “pédagogiques”, où l’on privilégie les critères d’ordre sémant. par rapport aux critères d’ordre formel, malgré les apparences, la caractérisation des CC est négative; sont appelés circonstanciels tous les complém. autres que ceux d’objet (direct-indirect) et d’agent. (Arrivé et alii 1986 : 101) -en fait, l’application systématique des critères sémantiques conduit à identifier des réalités fondamentalement hétérogènes. Ex -le cas où l’on décide que dans les deux phrases suivantes Il va à Paris/ Il travaille à Paris on a des CCL - après avoir répondu à la question où?
Il va à Paris = compl.obligatoire, qui n’est pas déplaçable, qui n’est guère différent du COI -v. aussi Riegel et alii
Il travaille à Paris -compl. facultatif, on peut le déplacer en tête de phrase -il faut faire une distinction entre les compl. qui entretiennent avec le verbe d’étroites relations de solidarité et les compl. qui ne dépendent pas du verbe, mais de la phrase. Riegel et alii (1997 :