Globalisation en coree
Hang-Deok CHO
Univ. féminine de Sookmyung, Corée
<Résumé>
On parle beaucoup de la globalisation en Corée. On en parle dans tous les domaines, aussi bien dans le domaine commercial que dans le domaine d'éducation. Et l'on constate que la globalisation est considérée comme l'anglicisation, c'est-à-dire on est demandé de parler couramment anglais.
Les étudiants coréens commencent à apprendre l'anglais à partir de la troisième année de l'école primaire. Mais en fait ils l'apprennent dès l'âge très jeune, avant même d'entrer à l'école élémentaire.
L'enseignement de l'anglais est beaucoup plus renforcé aujourd'hui qu'avant. On a vu augmenter le nombre d'heures de cours pour l'apprentissage de cette langue. De plus, les enseignants de l'anglais sont obligés de donner des cours dans cette langue. Dans des universités par exemple, on demande de donner des cours en anglais dans toutes les matières. Et on encourage des enseignants qui mènent des cours en anglais, en leur offrant un certain avantage. Ce renforcement de l'anglais est lié d'une part au fait que l'anglais est nécessaire pour la communication dans le monde globalisé et d'autre part à la politique que les universités coréennes essaient de faire venir des étudiants étrangers.
Le renforcement étant mis à l'anglais, des langues étrangèrers autre que l'anglais sont considérées comme secondaires. On voit même un mouvement de bannir du BAC coréen les secondes langues étangères en Corée. Si ces matières sont exclues du BAC, elles seront quasiment anéanties dans des lycées. On n'aura plus besoin d'enseigner aux lycéens des matières qui ne jouent aucun rôle dans l'entrée à l'université.
En tant qu'enseignant du français, je dois dire que la globalisation doit être faite dans diverses directions, mais pas seulement dans le sens de l'anglicisation. L'anglais est certes nécessaire pour la communication, mais pas suffisante parce qu'il n'y a pas que la culture