Globalisation financière et évolution des systèmes de transfert d'argent dans la zone uemoa
Après la 2nde Guerre mondiale, les systèmes financiers de l’UEMOA ont connu une vague intense de dérèglementation voulue par les différents dirigeants de ces pays, soucieux de promouvoir l’investissement, la croissance économique et financière et l’emploi dans un environnement macroéconomique stable. En effet, à partir de la fin des années 1970 un marché intégré des capitaux s’est peu à peu mis en place à l’échelle mondiale. Mais au-delà des aspects géographiques c’est une nouvelle logique financière qui s’est instaurée, c’est la raison pour laquelle les spécialistes parlent plutôt de « globalisation financière » que simplement de mondialisation.
La globalisation financière ou mondialisation financière peut être définie comme une levée des barrières à la mobilité internationale des capitaux sur le marché mondial.
Dans la zone UEMOA, cette mobilité des capitaux est assurée par l’ensemble des systèmes de transfert mis en place par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), l’organe régulateur des systèmes financiers de l’UEMOA.
Ces systèmes de transfert ont connu une évolution remarquable allant des monnaies fiduciaire et scripturale aux moyens de paiement électroniques.
La question fondamentale est de se demander comment la globalisation financière a permis le développement des systèmes de transfert d’argent dans la zone UEMOA. Pour répondre à cette question il est impératif tout d’abord de maîtriser les concepts de base ; ensuite d’étudier l’évolution des systèmes de paiement dans la zone UEMOA et enfin de voir les perspectives d’évolution de ces systèmes dans la globalisation financière actuelle.
I- Définition de quelques concepts
A-Globalisation financière : Définition et caractéristiques
1- Définition
Etymologiquement, la globalisation est issue de l’anglais ‘’globalization’’, issu du latin ‘’ globus’’, globe, sphère, boule. La globalisation s’étend à la fois au sens économique, commercial et financier.
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