Glorification du travail
Il n’y a pas de doute, j’ai bien compté, cela fait aujourd’hui 1203 jours que j’ai entamé mon cheminement maçonnique. Cheminement qui doit me conduire vers la lumière et me guider dans ma recherche de la vérité.
Tout s’est bien passé au début, sur ce chemin qu’on me prédit long et peut-être quelquefois périlleux. Une longue ligne droite parcourue silencieusement, traversant un paysage calme, pas très lumineux sur ce versant nord. Sur ma gauche j’ai pu apercevoir au sommet d’un monticule d’une hauteur d’environ 3 marches, un Véné installé là, tel un arbre référent et protecteur, avec sa feuillaison grisonnante et rassurante. De chaque côté, des Officiers afférés à leur tâche. Face à moi, sur le versant sud, des hommes et des femmes aux mines réjouies, éclairées par un soleil au zénith. Mais j’étais encore à ce moment là en apprentissage, dans le jardin de ma Loge, entouré des mes sœurs et de mes frères. Puis un jour mes aînés, me jugeant apte à sortir du périmètre de la Loge, m’ont confié un bâton de pèlerin, au bout duquel était ficelé un faible balluchon, bourré de mes certitudes, de mes acquis, de mes expériences, en un mot tout le contenu de mon SAVOIR. Et me voilà parti, confiant. Mais le « cheminant » que je suis, va vite se heurter à des écueils aussi salutaires que désagréables. Pour imager ces écueils, je les comparerai à des bifurcations, des passages difficiles, des ponts de franchissement fragile. Sans carte en main, sans aucun plan, sans panneau indicateur, je dois à chaque difficulté choisir mon chemin. Ne pas se tromper au risque de se perdre, là est le dilemme, la difficulté.
J’y vais, j’y vais pas ! Quelle voie prendre ?
Un questionnement constant, une hésitation de chaque instant, le « Doute » quoi !
J’ai dit « Doute » ! Oui, ce mot facile à prononcer mais pas toujours facile à surmonter. Ce doute face auquel nous avons tous été confrontés mais qui, pour ma part, me pose aujourd’hui question.
• Est-ce, parce que dans