Dans cette pièce, tous les personnages présents portent un chapeau, une certaine homogénéité est ainsi formée grâce à ce simple objet.
Durant le premier acte, on peut voir des gestes opposés, Vladimir met, enlève et remets son chapeau, ainsi que des gestes récurant comme avec les chaussures d'Estragon, qui sont à maintes reprises essayées de retirer du fait de la douleur de ce dernier dans ses chaussures trop petites. Un long passage du texte est réservé à cet épisode aussi insignifiant que quelconque, et lui donne un côté absurde voulu par l'auteur.
Tous les objets ont une signification différente, on peut voir la présence d'un arbre dans les deux actes. Dans le premier, celui-ci ne possède aucune feuille, ce qui fait penser qu'il est mort, mais dans le second, la présence de quelques feuilles intéressent nos deux personnages principaux (Vladimir et Estragon). Ce détail entre les deux actes, montre un déroulement dans le temps.
Ensuite, l'apparition d'un rocher, habituellement sans intérêt mais dans la pièce il sert de banc puis de lit à nos protagonistes.
Le personnage Pozzo, qui porte un chapeau, possède également une pipe, qu'il allume incessamment dans la pièce, et, ce jeu avec les différents objets est constamment présent et donne à celle-ci une atmosphère plus divertissante. Ce dernier, Pozzo tient en laisse Lucky, un autre personnage de la pièce qui porte ses valises. On peut donc voir un signe d'esclavage avec la laisse symbolisant ceci.

Les objets de cette pièce, bien que nombreux et insignifiant pour certains, rendent la pièce plus dynamique et expressive. Ils l'animent par des va et vient d'objets et d'histoires avec