Goethe
Les souffrances du jeune Werther est un roman épistolaire de Goethe, la première édition est parue en 1774, il fut le premier roman de Goethe et reçut un succès incroyable dés sa sortie, apportant ainsi à son auteur une richesse et une célébrité considérable en Allemagne d’abord, dans toute l’Europe ensuite. En fait, aucun autre livre de Goethe ne fut autant lu par ses contemporains, et il a réussit même, dés son apparition, à découronner La Nouvelle Héloïse de Rousseau. Cette œuvre est considérée comme le roman-clé de Sturm und Drang, et par conséquent un précurseur du romantisme allemand ; il a déclenché une fièvre de Werther, celui-ci est le double lyrique de Goethe dans la mesure où la destinée de ce dernier et si proche de celle de werther.
Dans ce sens, notre travail consiste à découvrir les traits caractéristiques de ce personnage idolâtré, qui a suscité tant d’intérêt, et qui a été imité par la jeunesse de son époque. Cette étude brossera un portrait psychologique de Werther surtout avant la lettre du 16 juin 1771.
Développement
Werther le mutin
Ce qui caractérise la personnalité de Werther c’est la révolte, omniprésente, face à tout ce qui compromis la pureté de la nature humaine, ainsi il s’insurge contre la limitation des pouvoirs humains par des règles, et aussi contre les mœurs bourgeoises et rejette la tradition littéraire.
- Werther n’hésite pas à dénoncer la vanité des « personnes d’un certain rang » qui condescendent et maintiennent la distance entre eux et les « gens du communs » ou « le peuple » ; cette attitude est fort « blâmable » par Werther dans la mesure où elle reflète une « peur » similaire à celle du « poltron qui devant l’ennemi se cache de peur d’avoir le dessous ».
- Werther rejette également la tradition littéraire dominant quand il refuse de recevoir ses « livres » (lettre 13 mai) car ses derniers ne font qu’accentuer son écoeurement, comme le témoigne cette gradation ascendante : « je ne veux plus être