Gorgias
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Première partie : la définition de la rhétorique
Socrate demande ce qu’est la rhétorique. Gorgias lui répond tout d’abord que c’est la science des discours.
Socrate demande des précisions ; Gorgias lui déclare que ce sont des discours ne se rapportant à aucune activité manuelle et visant à convaincre.
Socrate veut savoir de quelle conviction il s’agit ; Gorgias lui réplique que c’est celle qui se produit dans les tribunaux et autres assemblées et qui traite du juste et de l’injuste.
Détour de Socrate : distinction entre deux sortes de conviction, celle qui donne la croyance sans la science, et celle qui donne la science. Gorgias répond que la rhétorique relève de la première catégorie, et qu’elle donne une supériorité aux orateurs sur n’importe quel spécialiste, même dans son propre domaine de compétences. Cependant, il précise que les injustices que peuvent commettre certains rhéteurs ne sont imputables qu’à eux-mêmes.
Socrate pousse plus loin : l’orateur doit-il connaitre la distinction entre le juste et l’injuste, ou peut-il en parler même lorsqu’il l’ignore, simplement en donnant le change ? Gorgias répond qu’il doit la connaître, et qu’il peut même l’enseigner.
Socrate déclare alors que quand on connaît la justice, on est juste, mais que Gorgias a précédemment admis que certains orateurs agissaient avec injustice : il y a donc contradiction.
Transition : Polos les interrompt, affirmant que Gorgias n’a admis qu’un rhéteur doit connaître le juste et l’injuste que par politesse, et le somme de donner sa propre définition de la rhétorique.
Deuxième partie : le problème de la justice et de l’expiation de la faute
Socrate répond donc à Polos, en définissant la rhétorique comme un savoir-faire, une flatterie, qui ne fait que singer la justice. Celui-ci réplique qu’ils ne sont pas regardés comme tels par leurs concitoyens, puisqu’ils sont les plus