Grands concepts du droit privé
I/
Droit : matière transversale, qui a une étendue extrêmement large, riche puisqu’elle a pour objectif de balayer des grandes notions/des grands principes qui trouvent à s’appliquer à la matière juridique indépendamment des enseignements.
Cabrillac : « L’introduction doit être l’apéritif qui aiguise la faim de découverte du novice et le file d’Ariane qui le guide dans son apprentissage ».
C’est une matière qui a pour objectif l’étude de ces principes fondamentaux. C’est une matière de réflexion, d’analyse. C’est une introduction au droit, à tout le droit « unicité du droit », c’est-à-dire qu’il faut considérer le droit avec énormément de facettes différentes.
II/ Qu’est-ce que le droit ?
Flaubert : « le droit, on ne sait pas ce que c’est ». a/ Le droit est mal perçus par le profane
Le droit est bien souvent présenté de manière un peu active, comme une matière exagérément complexe, aride, ennuyeuse, nécessitant l’apprentissage par cœur d’ouvrage ou de code. Le droit renvoie à une idée de rigidité ou exagérément glacial. L’homme de lois est quant à lui souvent représenté comme un personnage méchant, théâtral, imbus de sa personne… (Voir les œuvres de Rabelais, Lafontaine, Molière, Labruyère).
La lenteur est le caractère aléatoire de la justice qui fait l’objet de critiques récurrentes, donc un problème de rapidité. Ce caractère très approximatif de l’approche juridique par les médias, l’association aux erreurs judiciaires (affaire Doutro qui est le symbole du disfonctionnement de notre justice pénale).
Certains symboles de la justice sont aussi représentatifs de la solennité et du sérieux souvent associés à la justice (robes des magistrats et avocats, la balance…). b/ L’omniprésence du droit
Le droit est le reflet normé (idée de règles, de normes) des relations du monde. Même inconsciemment une journée est rythmée par la mise en œuvre de mécanismes juridiques, chacune de nos activités, chacun de nos comportements est gouvernée