Grecs et perses au vème siècle
« Marathon et Salamine vus par Platon » (Doc 01, p. 7)
→ Le commentaire doit éclairer allusions, faire « parler » les silences, etc. Faire un va-et-vient entre la réalité du contexte tel qu'on le connaît et le point de vue que donne le texte. <!>Ne pas paraphraser le texte sans rien apporter de plus<!>
Rester proche du texte en utilisant ses mots et en faisant des de citations.
→ Commentaire sur le texte de Platon :
* Premier thème avec opposition de la morale du marin et celle de l'hoplite (soldat terrestre). Bravoure des hoplites de terre : ils se battaient en étant intégrés dans lignes de la phalange; ils devaient garder la position pour que chacun protège son voisin. A l'inverse, dans les combats navals, les navires de guerre font des manœuvres : feinte, « fausses fuites » pour surprendre l'adversaire. Platon fait ici référence à la bataille de Salamine. Thémistocle a donné l'ordre à la flotte de guerre grecque de fuir devant celle perse, comme s'ils étaient effrayés par leur supériorité numérique. Mais, ce n'était qu'une ruse. Platon parle d'un manque de courage. Il fait donc bien l'opposition entre le courage des hoplites de terre et la couardise, la lâcheté des hoplites de mer. Il n'y a pas d'autre forme de courage militaire, pour un Grec, que de tenir sa position.
Il utilise comme exemple Homère. Or, déjà à l'époque de la Guerre de Troie, il y avait un genre d'indignité liée à l'idée de se battre sur mer. Il était jugé moralement plus élevé de se battre sur terre. La ruse était inférieure à la bravoure.
* La deuxième partie évoque l'idée que la prépondérance de la flotte de guerre dans la cité favorise les « gens de peu ». Ce sont ces gens-là qui se battent. Le recrutement de la marine de guerre n'est pas homogène à celui de l'armée de terre. Seuls les citoyens les plus pauvres étaient envoyés sur les navires. Il s'agit des citoyens que l'on nommait les thètes, la dernière classe de citoyens. Ils n'ont pas