si 'UI'S Jll( Ils, lorsqu l's d mo 'l'lIl S mnnif '!olt l' 'Ill 1(ur pl'()l sl r ' nlr l'a a sinat d' Azcrn l lajdari, bras droit d Bcrisha, abattu d'un rafu] d'arme automatique devant le i ge de n parti. AI' cca i n d . s obsèques, ses amis tentèrent de prendre d'a saut le siège du gouverne. ment puis du parlement et l'on se battit derrière des chars et des blindés, Le Premier ministre Nano parvint à se mettre à J'abri, tandis que n ministre de l'Intérieur dénonçait un «coup d'État» et menaça d'arrêter Berisha. L'OSCE condamna sévèrement les émeutes et demanda au gouvernement de reprendre contact avec l'opposition. Fatos Nano, ayant échoué à remanier son équipe, démissionna le 30 septembre. Son successeur, d~signé par le Parti socialiste, fut son secrétaire général, Pandeli Majko. Agé de 30 ans, il annonça la préparation d'une nouvelle Constitution qu'il soumettrait à un référendum. Berisha fit une déclaration modérée, mais souhaitait un «gouvernement technique », et son parti s'efforça de multiplier les obstacles, d'encourager l'abstention lor du référendum. La «loi fondamentale », rédigée en collaboration avec le Conseil de l'Europe, fut toutefois approuvée le 23 novembre 1998 : le pourcentage des votants dépassa de peu la barre des 50 % et le texte fut voté par 93,5 % des voix. Les démocrates contestèrent ces chiffres, mais l'Albanie avait désormais sa première Constitution depuis celle d'Enver Hodja de 1976. On pouvait croire à un apaisement de la vie politique. A la fin de l'année, pour la première fois depuis l'introduction du pluripartisme en 1991, le chef du gouvernement Pandeli Majko et le leader de l'opposition Sali Berisha acceptaient de se rencontrer. C'était un premier pas vers une démocratie. Quelques mois plus tard, l'affaire du Kosovo redistribuait les cartes dans les Balkans. L'Albanie, ce petit pays que les médias désignaient toujours comme «le plus pauvre de J'Europe », a dû accueillir au printemps 1999 plus de 440000 Kosovars réfugiés; en même