Grh exercie 4
La ligne du ni-ni, qui avait déjà prévalu au second tour des cantonales de 2011, a été arrêtée lundi après-midi lors d'un bureau politique extraordinaire à huis clos du parti, organisé à l'Assemblée nationale, ont annoncé à l'AFP des participants à la réunion. Elle a été décidée "à l'unanimité", selon un membre de la direction de l'UMP, à "la quasi-unanimité", selon un autre.
"Pas question d'appeler à voter pour le Front national ni d'appeler à voter pour le candidat socialiste qui en plus fait alliance avec le Front de gauche", a lancé lors de cette réunion le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé. M. Copé, qui devait tenir une conférence de presse à l'issue du bureau politique, a rappelé que l'UMP "demande à l'ensemble de ses candidats" qualifiés pour le second tour "de se maintenir", selon des participants. "Si l'un des nôtres se retirait, il serait désapprouvé par notre famille politique", a-t-il lancé pendant la réunion.
"TOUS CONTRE MICHEL VAUZELLE"
La consigne de l'UMP sur le maintien en toutes circonstances connaît des ratés, certains candidats distancés par la gauche et le FN étant tentés de jeter l'éponge pour gêner le PS, dans le sud-est.
C'est le cas de Roland Chassain, arrivé 3e dans la 16e circonscription des Bouches-du-Rhône, qui a annoncé lundi à l'AFP qu'il se retirait pour tenir sa "position" qui est "tous contre Michel Vauzelle" (PS). Il pourrait être imité par Etienne Mourrut dans la 3e du Gard.
>> Lire : A Arles, l'UMP Roland Chassain se retire face au PS et au FN
Ce bureau politique extraordinaire avait été convoqué dès avant le premier tour pour analyser les résultats de dimanche où l'UMP a enregistré un net recul par rapport à 2007 sans pour autant