Après de nombreuses années vécues sur la ferme de sa famille, le jeune David Wark Griffith décida d'aller rejoindre sa mère à Louisville, laquelle entretenait une pension qui tomba malheureusement en ruine très rapidement. Pendant ces années de misère, D. W. décida de quitter l'école pour aller s'installer dans un librairie où il commença à s'intéresser à la littérature anglo-saxonne, étrangère, et celle sur l'histoire de la France. C'est dans cette endroit sombre et mystérieux que David Wark Griffith commença à écrire ses premiers scénarios. Alors que le cinéma venait de faire son apparition au États-Unis avec, entre autre, le western The Great Train Robbery de Edwin S. Porter, Griffith décida d'envoyer ses écrits à un éditeur et quelques directeurs du théâtre de Broadway. Finalement, 50 ans après la guerre de Sécession, Birth of A Nation, «qui raconte l'histoire de celle-ci selon le point de vue sudiste», est reconnu comme le «premier grand film classique» à travers le monde entier. Cette réalisation atteint un immense succès grâce à l'impensable durée du long métrage, et la connaissance culturel que nous apporte ce film. À l'aide de plusieurs aspects marquants, D.W.Griffith aborde de grands sujets de l'histoire américaine, tel que l'assassinat de Lincoln et le racisme flagrant qu'engendre la nouvelle loi de l'égalité des droits entre les noirs et les blancs. Grâce à ses thèmes généraux du film, je démontrerai comment Griffith utilise le cinéma comme un art de la réalité tout en gardant les éléments d'une œuvre de fiction.

Après un si grand succès, David Wark Griffith est le premier à inclure des personnages de mise en scène dans une action réelle. Avant le début de la scène, Griffith nous fait part, à l'aide d'intertitre, que la scène de l'assassinat est une reproduction exacte de l'événement. La pièce de théâtre et l'heure précise nous sont indiqués à l'écran, ce qui donne encore plus de réalisme à la reproduction. Encore aujourd'hui, la fusion