Grimal
CHAPITRE I : LE MONDE ROMAIN A LA FIN DE LA REPUBLIQUE
L’occupation du monde
Lorsque va s’installer le principat, l’extension de l’imperium à l’ensemble des terres habitées est en train de s’accomplir. On installe des colonies, autre forme d’annexion. Les colons, citoyens romains, reçoivent des terres, image de Rome qui est alors implantée sur un territoire étranger.
La Grèce et l’Orient
Rome exerce un ‘protectorat’ sur les cités grecques. Enorme expansion de l’Empire vers l’Orient.
L’Occident
La progression de Rome vers l’Occident n’avait pas cessé.
La condition des personnes
L’imperium est un système, peu cohérent mais efficace, dans lequel s’intègrent des peuples très différents les uns des autres. Une unité véritable naîtra, et bientôt un ‘esprit romain’ auquel n’échapperont pas, à la longue, les provinces de culture grecque. Le statut des personnes varie considérablement. Au sommet de la hiérarchie, les citoyens de plein droit, de Rome ou des colonies. Puis les citoyens de droit latin, qui ont seulement certains privilèges des premiers. Puis les pérégrins, étrangers mais pas pour autant hors-la-loi. Il y a les colonies, mais aussi les cités dites ‘libres’. Elles jouissent d’une autonomie théorique, limitée par les comptes qu’elles avaient à rendre à Rome, comme l’impôt.
Pourquoi l’Empire ?
A cause d’un instinct de domination pur et simple, d’un désir de sécurité et d’une crainte de l’encerclement. Il y avait aussi un sentiment ‘impérial’ fondé sur la conscience de leur supériorité morale. Certes ce n’est pas le but premier, et c’est aussi une justification, mais les conquêtes ont pour but de ‘civiliser’, l’imperium va dans le sens de l’humanitas. Les Romains apparaissent aussi comme les protecteurs des Grecs, par la conclusion d’alliances. Mais cette protection ne se faisait pas sans rudesse, il y avait par exemple des pillages.
L’argent
Rome était le centre vers où affluaient les