Alexandre Clabault

Dossier d’escalade : la grimpe urbaine.

Que le grimpeur qui n’a jamais entendu le nom d’ Alain Robert change de discipline et fasse du tricot ! Critiqué sur son coté médiatisé et sur la dangerosité qu’elle suppose, cette discipline n’en reste pas moins en expansion. Nous verrons tout d’abord un bref historique de cette branche de l’escalade puis nous définirons en quoi elle consiste pour finalement nous attarder sur ses grands noms .

Bref historique de l’escalade urbaine :
La grimpe urbaine rentre dans l’histoire lorsque qu’un certain Harry F. Young grimpe la façade d’un hôtel de Broadway, l’Hôtel de la Martinique, en 1923. il se fait remarquer et écope d’une amende.
Dans les années 90, la grimpe urbaine commence à être médiatisée avec Alain Robert, un toulousain qui se fixe des objectifs toujours plus spectaculaires.
Les années 2000, avec l’essor de sport comme le parkour utilisant l’escalade urbaine et la création de film mettant en scène des traceurs (sportifs pratiquant le parkour) comme Yamakasi ou banlieue 13, la grimpe urbaine a connu une nouvelle impulsion.

Définition de l’escalade urbaine :
La grimpe urbaine (ou urban climbing) est un style d'escalade consistant à grimper sur l'extérieur des bâtiments ou les autres structures urbaines.
La grimpe urbaine consiste à courir les rues à la recherche de "spots" tout comme un grimpeur "traditionnel" le ferait. Les villes d'aujourd'hui offrent des possibilités extraordinaires et pratiquement illimitées. Elle ressemble fortement à la pratique en bloc, tant au niveau de l’esprit que de l’équipement (juste de la magnésie, un crash pad, des chaussons) consistant à apprivoiser à nouveau l’espace urbain pour en faire un lieu d’escalade Si la grimpe urbaine suppose l'ascension (souvent illégale) de bâtiments publics, elle suppose surtout le "solo", c’est-à-dire l'escalade sans assurance.

Avec l’urbanisation, la multiplication des immeubles et des dénivelés, la grimpe urbaine offre