Guernica
les pays Basques, c'est à dire en 1937. Causé par la guerre civile que se livraient sans merci les
Républicains qui étaient contre Franco et les Nationalistes qui étaient pour ce dernier, le
bombardement a engendré un nombre effrayant de victimes, mortes ou blessées.
Guernica est un tableau composé de nombreux symboles, comme la femme tenant son fils mort dans
ses bras, celle qui traîne la jambe, une troisième hurlant dans les flammes, comme le fantôme tenant
une lampe, le soldat, les cadavres, la lampe, le cheval, le taureau, la colombe ou encore la fleur... Tant de
preuves de la recherche si riche que Picasso a fournie afin de peindre ce tableau qui visait à montrer
que les Républicains représentés par la lance transperçant la gorge du cheval pouvaient gagner face à la
dictature, symbolisée par le cheval agonisant.
Le soldat démembré symbolise quant à lui la défaite des Républicains, de même que l'épée brisée.
Cependant, la fleur naissante en-dessous de cette épée exprime l'espoir, et sa localisation, veut
montrer que de la mort peut naître la vie.
Le taureau incarne le pouvoir, il est au-dessus des autres et observe la scène avec indifférence, le
regard comme dans le vide. Celui-ci et le cheval, habituellement symboles de fête en Espagne sont à ce
moment confrontés aux femmes pleurant, tandis que la lampe « industrielle » est confrontée à la lampe
antique que tient le fantôme. Cette lampe « industrielle » ressemble cependant à un oeil, peut-être
celui des dieux qui regardent la scène, à une explosion, rappelant celles ayant eu lieu, et même au soleil,
exprimant la conservation d'un certain espoir. Mais même si elle représente tout ceci, cette lampe
n'éclaire guère.
La femme, pleurant son bébé mort, matérialise la douleur de toutes les mères ayant perdu leur enfant
à cause de la