Guerre du biafra
LES LEGUMES ET LES SOUPES :
Dès le 13ème siècle, les légumes picards avaient bonne réputation. Les soupes forment l’essentiel de l’alimentation. Elles sont préparées dans un grand chaudron dans la cheminée. Celui-ci était ensuite placé au milieu de la table et chacun y puisait à l’aide d’une cuillère en bois ou en étain. Près de la mer ou trouve aussi de la soupe aux crabes.
Cuillère à ragout en étain
Les soupes aux légumes sont variées :
Potiron,
Poireaux, petits pois, pommes de terre, laitue,
Potage aux carottes
Potage à l’oseille conservée dans du saindoux et dans un pot en grès
Potage à la poule les jours de fête
La soupe la plus courante c’est la soupe « à cochon ». On y mettait des légumes frais de saison, des pommes de terre et un morceau de porc. Les familles les plus pauvres se contentaient de soupe aux choux et aux pommes de terre.
La viande et le poisson :
Avant la Révolution, le paysan mange de la viande aux jours de noces et d’enterrements, ainsi que le mardi gras, à Pâques et à la Kermesse. Le porc constitue l’essentiel de l’alimentation carnée (mauvaise viande). On le mange sous forme de lard, boudin (aux oignons principalement).Tuer le cochon était prétexte à une fête. Presque tous les ménages en engraissaient un ou deux. Le veau était une viande de riche. Le dimanche était réservé aux plats français traditionnels : Pot au feu de bœuf, poule au pot, canard aux navets. Le poisson constitue avant la Révolution l’ordinaire pour les populations voisines de la mer. Soles, turbots, maquereaux, harengs étaient les plus fréquents. Les harengs étaient mangés frais ou fumés.
Les fruits de mer étaient les moules, coques ou « sauterelles » c'est-à-dire les crevettes grises.
Les poissons d’eau douce et le gibier se transformaient souvent en pâtés : pâté d’anguilles, ou de gibier : pâté de bécassine, de canard.
LE LAIT ET LES OEUFS
Ils sont présents à tous les repas, soit sous forme de boisson pour le lait,