guerre froide
Elles bénéficient du prestige de leur victoire sur le nazisme. Alliées pendant le conflit, les deux puissances entrent rapidement dans une logique d'affrontement. Il s'agit désormais, dans ce nouvel ordre mondial qui se fait jour, d'imposer son système politique et économique. Les deux pays se veulent deux modèles qui s'opposent, dans ce que l'on désigne par la Guerre Froide
À l'issue de la Seconde Guerre mondiale, la plus grande partie de l'Europe centrale et orientale se retrouve sous le contrôle de l'armée soviétique qui a libéré ces territoires. L'URSS profite de cette présence pour s'assurer de la direction des gouvernements en place et y installent des membres du parti communiste qui contrôlent les postes-clés (ministères de l'Intérieur, des Armées, de la Justice, de l'Économie...)
Au cœur de l'Europe, l'Allemagne connaît un sort particulier. Le pays est partagé en zones d'occupation depuis la fin de la guerre : Américains, Britanniques et Français occupent la partie occidentale, les
Soviétiques la partie orientale.
Dans cette Allemagne administrée par les anciens Alliés, Berlin connaît également une occupation quadripartite, selon le même schéma.
Staline, le premier secrétaire du parti communiste soviétique, accepte mal la présence occidentale à BerlinOuest. Il considère que cette partie de la ville, enclavée en zone communiste, doit revenir à l'URSS car c'est l'Armée rouge qui a libéré l'ancienne capitale du Reich. Elle doit être considérée comme le « prix du sang », la juste récompense aux énormes pertes subies par les Soviétiques.
L'entrée dans la Guerre Froide est consommée l'année suivante en juin 1948, à l'occasion de la première crise de Berlin. Le projet d'introduction dans les trois zones d'occupation occidentales d'une monnaie commune, le Deutsche Mark, entraîne le blocus de Berlin-Ouest par les Soviétiques. Les voies de communication entre