Guerre totale
Au début de la Seconde Guerre mondiale, les offensives étaient relativement de courte durée (utilisation du Blitzkrieg). Cependant, avec les premières défaites de l’Axe, le conflit est progressivement devenu une guerre d’usure, selon le même schéma que pour la Première Guerre mondiale. Mais, pour des raisons essentiellement idéologiques, la guerre a glissé vers une guerre d’anéantissement de l’adversaire, ce qui diffère du premier conflit mondial.
Quels moyens les nations belligérantes ont-elles mobilisés pour tenter d’aboutir à la défaite de leurs adversaires ?
La lutte pour la victoire finale a imposé aux belligérants la mobilisation des hommes, la mobilisation des économies et la mobilisation des esprits.
La mobilisation des hommes
Pour obtenir la victoire, chaque belligérant va essayer de mobiliser toutes les forces disponibles sur le plan humain, tant sur le front qu’à l’arrière.
Un conflit mangeur d’hommes
Les combats concernent presque toute la surface de planète et tous les types de terrains, ils mobilisent plus de 60 millions de combattants sur toute la durée de la guerre.
Les combats prennent des formes variées mettant en avant la place du matériel : opérations amphibies, combat entre aéronavales. Ainsi, en juillet 1943, la bataille de Koursk oppose 2 millions d’hommes, 30 000 canons, 6 300 chars et 4 400 avions.
La guerre de « l’arrière »
Les civils constituent d’abord des cibles pour les militaires qui permettent d’affaiblir un pays (ex : Blitz, résistance, représailles). Mais, il s’agit aussi d’une force de travail.
Les hommes et les femmes sont mobilisés et se voient imposés de lourdes charges : dur labeur dans les usines, rationnement, fiscalité accrue, augmentation du temps de travail, déplacement de la main d’œuvre.
Royaume-Uni : décrète la conscription industrielle qui concerne 17 millions de personnes ; le temps de travail passe à 60 heures hebdomadaires ;
URSS : la population est