Guerre
Dans le texte « Du Souverain ou de la République » les caractères,1688
La Bruyère part de l’idée que la guerre a toujours existée et utilise un procédé littéraire de type argumentaire qu’il illustre de façon dramatique en s’appuyant sur l’exemple du jeune Soyecour, tué à la guerre, qu’il a connu personnellement.
L’auteur utilise le champs lexical de la violence et de la mort : « veuves et orphelins, faire périr, mort, se brûler, se tuer, s égorger », ainsi que de nombreuses énumérations : « ta vertus, ta pudeur, ton esprit déjà mûr, élevé, sociable ».
La Bruyère oppose les horreurs de la guerre à ses justifications possibles : « elle a été de tous les siècles, toujours, de tout temps, pratiques de ces règles, la manière de se détruire ».
L’auteur achève cet extrait sur une phrase ironique et utopique :
« Si content du sien, on eût pu s’abstenir du bien de ses voisins, on avait pour toujours la paix et la liberté ».
L’article « Paix », L’encyclopédie,1750-1772.
Se présente sous un aspect technique dont le but n’est pas de dénoncer, en apparence, la notion de guerre, mais de tenté de la définir objectivement.
Le style de cet article qui présente la guerre comme une maladie est descriptif tout en dénonçant la guerre en opposant le champs lexical du désordre à celui de l’harmonie.
La guerre c’est : « la dépravation des hommes, une maladie convulsive et violente, dépeuple les états, désordres, trouble, perte d’une multitude de ses membres, sacrifie ».
La paix c’est : « la santé, la vigueur, l’ordre, elle laisse aux lois la force qui leur est nécessaire, des plaies profondes que la paix seule peu guérir ».
L’auteur utilise la métaphore médicale pour exprimer que seule la paix peut guérir les plaies crées par la guerre : « maladie, santé, état naturel, force, plaies profondes,