Guerre
Bry-sur-Marne, Champigny-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne et Villiers-sur-Marne partagent un même héritage, autour des boucles de la Marne et de leurs plateaux. Au-delà de l’identité et des spécificités de chaque commune, le Grand Paris constitue une opportunité historique de bâtir le socle d’une stratégie de projet nouvelle, qui permettra d’associer développement équilibré et attractivité métropolitaine. L’accord-cadre préalable à l’élaboration au Contrat de Développement Territorial des Boucles de la Marne en précise les enjeux. Il en pose les jalons et les conditions.
Les villes de ce territoire partagent une histoire peu marquée par l’industrialisation du XIXème siècle et un taux d’emploi faible sur certaines communes. Le tissu économique est fortement caractérisé par l’économie présentielle aux côtés de quelques grands établissements à fort rayonnement national et international. Les actifs y sont nombreux avec une forte dominante des professions intermédiaires, employés et ouvriers mais sans exclure les professions intellectuelles supérieures.
Depuis 50 ans, les grands projets d’aménagement d’infrastructures ont marqué de leur empreinte commune le territoire couvert par le projet de Contrat de Développement Territorial des Boucles de la Marne. Certaines d’entre elles ont été réalisées, comme le sillon de l’autoroute A4, d’ouest en est. Certaines autres, comme l’ex-Voie de Desserte Orientale (ex-VDO), ont été projetées sans être réalisées, laissant aujourd’hui une profonde césure du nord au sud.
Les mutations de l’Ile-de-France depuis l’après-guerre ont fortement structuré l’espace des Boucles de la Marne, en particulier sur les plateaux, et ce, bien au-delà des seules infrastructures routières. Plus encore que les autres communes, Champigny-sur-Marne est le miroir de l’urbanisation intense des décennies des Trente Glorieuses, entre hygiénisme et grands ensembles d’habitat collectif. Mais l’histoire urbaine, sociale, économique de la région