En 1939, l’Europe comptait 9 millions de juifs.
En 1945, le génocide perpétré contre les juifs a causé la mort de 6 millions d’hommes, de femmes et d’enfants
Le meurtre de millions de juifs et d'autres " non-Aryens " pendant la Shoah est le plus grand crime contre l'humanité jamais connu. Il fut rendu possible par une conjonction unique de facteurs : o le contrôle total exercé sur un État moderne par le régime totalitaire national-socialiste o la coopération active ou le consentement passif d'une grande partie de la population allemande o la collaboration de régimes et de peuples sympathisants dans les territoires occupés o un antisémitisme profondément enraciné commun à tous les pays chrétiens d'Europe
Le Parti ouvrier national socialiste allemand (NSDAP) rend responsable le "juif " de l'inflation et du chômage qui sévissent après la défaite de l'Allemagne à la fin de la Première
Guerre mondiale. Dans sa propagande, le parti prétend que l'ouvrier allemand est ruiné par le
"capital juif" et menacé par le "bolchevisme juif" qui vise à faire de lui un esclave.
En France, en 1939, la population juive comptait approximativement 250 000 personnes.
C'était une population extrêmement hétérogène constituée pour une grand part de juifs apatrides, juifs étrangers de toutes nationalités, ayant fui les pogroms de l'Europe de l'Est et ayant fui la monté du régime nazi, socialiste ou bourgeois, pratiquants ou non-pratiquants.
Seuls 90 000 d'entre eux sont des juifs français assimilés.
Quel fût le sort réservé aux Juifs vivant en France pendant la seconde guerre mondiale