le désir est source de plaisir, l’idéal serait de pouvoir satisfaire tous nos désirs.
Mais si l’Homme ne parvient pas à accomplire ses désirs, il peut être confronté à la pauvreté, la souffrance, le manque.
"C'es parce que nous désirons une chose que nous la jugeons bonne."
Cette citation mise en avant au XVIIè siècle par Spinoza nous montre que c'est le désir qui donne de la valeur à ses objets et non l'inverse. En effet, ce n'est pas parce qu'une chose est bonne que nous la désirons mais parce que nous désirons une chose que nous la trouvons bonne. C'est notre désir qui donne véritablement de la valeur à la chose, elle devient alors désirable.
D’après Epicure il existe trois catégories de désirs : les désirs naturels et nécessaires comme manger, boire ... les désirs naturels et non nécessaires comme manger raffiné, être bien habillé ... et les désirs ni naturels et ni nécessaires comme la gloire et la richesse.
Epicure développe la notion de métriopathie du grecque "metrum" qui mesure et "patos" douleur c'est à dire que l'on doit passer par les plaisirs et les peines pour atteindre la satisfaction d'un désir.
En soi, le désir n'est pas condamné, ce qui est condamné c'est qu'il veuille prendre le pas sur la raion, décider à sa place de ce qui est désirable. l’acquisition de l'objet provoque un sentiment de plaisir qui est a opposé directement à la notion de souffrance car souffrir c’est douloureux.
Certains plaisirs sont suivis de douleur et certaines douleurs sont suivies de plaisirs
Selon Epicure, nous ne sommes en quête du plaisir que lorsque nous souffrons de son absence.

La volonté nous permet de ne désirer que les choses qui semblent possibles. Par exemple, nous ne désirons pas posséder, cette possession ne nous manque pas. Ainsi, si nous apprenons à ne désirer que ce que nous somme sûr d'avoir un jour, alors plus rien ne pourra nous manquer.

"Celui qui fait une bête de lui-même se débarasse de la douleur d'être humain." Samuel Johnson