Guin

803 mots 4 pages
Parler de la société, c’est évoquer la première condition du développement de l’humanité : l’homme considéré comme espèce est par nature, un être social, un animal politique (zoonp olitikon) nous dit même Aristote. Coopération et division du travail sont les formes nécessaires de l’activité par laquelle il s’adapte au milieu naturel, et le transforme.
De plus, c’est dans la relation à autrui et par le langage que l’homme peut se rapporter à un monde humain, hors duquel l’existence ne saurait avoir pour lui de signification véritable.
La conception de l’homme comme un « Robinson », au-delà de son caractère imaginaire, atteste non seulement de l’impossibilité ontologique de cette solitude, mais aussi du fait qu’il n’y a pas pour l’homme, de rapport possible au monde ou à la nature, qui ne soit de part en part médiatisé par la société.
Une contrainte pour l’individu
Pourtant, cette coexistence originaire ne va pas de soi, car la résistance que chacun oppose plus ou moins explicitement aux contraintes de la collectivité, où même le désir de solitude (malgré tout), témoignent de concert que l’individu réclame pour lui-même le droit d’exister et qu’il soit tenu compte de ses penchants ou intérêts propres. Mais, une telle exigence pose immédiatement la question de sa légitimité. Le problème est en effet de savoir si l’individu, parce qu’il ne peut exister en dehors de la société, ne doit vivre aussi que par elle ou pour elle ou bien si, au contraire, la société n’est que la condition nécessaire à l’existence de l’humanité, bien qu’elle ne suffise pas à en fonder la valeur ou la dignité ? Une telle question exige, au préalable, l’élucidation des rapports de l’individu à la société Ainsi
Aristote insiste-t-il avec force, sur le fait que la cité, et partant la société, sont des facteurs de civilisation, que l’homme ne s’humanise que dans et par la cité, et particulièrement par le langage qui permet, outre la communication avec autrui, l’énonciation de

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