Gustave flaubert
Son roman "Madame Bovary" (1857) ayant scandalisé les milieux bourgeois lui vaut un procès pour "atteinte aux bonnes moeurs et à la religion" dont il sort acquitté. Comme souvent dans ces cas-là, cette affaire contribue au succès de l’ouvrage. Après la publication de "Salammbô" (1862), il fréquente les écrivains célèbres de Paris, Les Goncourt, Sainte-Beuve, Théophile Gauthier, George Sand... La critique de "L'Education sentimentale", ouvrage auquel il a consacré sept ans et qu'il publie en 1869, est très mauvaise, malgré le soutien de Zola et de George Sand. Il en est de même pour la version définitive de "La Tentation de Saint Antoine". Mais Gustave Flaubert ne recherche pas la célébrité : "Je vise à mieux, dit-il à son ami Maxime Du Camp, à me plaire, et c'est plus difficile." Epuisé, dépité de tout et harcelé par les difficultés financières, il meurt subitement d'une hémorragie cérébrale, avant d'avoir pu achever "Bouvard et Pécuchet".
D'un point de vue littéraire, Gustave Flaubert est un auteur profondément pessimiste qui se situe à la charnière du romantisme et du réalisme. A la recherche de la vérité sous les apparences, il décrit, tel un médecin, la réalité avec la plus grande objectivité et une