Gustave
L'atelier du peintre,
1855, Huile sur toile, 361 par 598 cm, Paris, Musée d'Orsay
…Être non seulement un peintre, mais encore un homme, en un mot faire de l’art vivant, tel est mon but ». Gustave Courbet.
Gustave Courbet est né le 10 juin 1819 à Ornans, près de Besançon . Il fut un peintre français du XIXe siècle, chef de file du courant réaliste. Son réalisme fit scandale. Engagé dans les mouvements politiques de son temps, il a été l'un des élus de la Commune de 1871 accusé d'avoir fait renverser la colonne Vendôme, il la fit relever à ses frais ; libéré de prison, il se réfugia en Suisse ou il y décédera le 31 décembre 1877 en Suisse.
Cette toile a été commencé en 1854 et achevé d'être peinte en 1855. Courbet était alors un peintre réaliste. Gustave Courbet dit qu'il est le seul juge de sa peinture.
Courbet est un œil, il a un sens unique de l'alchimie visuelle.
Courbet est au cœur de l’effervescence artistique et politique. Il se lie avec des artistes qui veulent proposer une alternative à l’antagonisme romantisme-académique (tels que Charles Baudelaire, Hector Berlioz ). En août 1849 il fait un voyage en Hollande où il découvre les peintures de Frans Hals et Rembrandt. En 1849 Courbet revient à Ornans, ce retour aux sources va changer sa manière de peindre le faisant abandonner le style romantique de ses premiers autoportraits et de sa Nuit de Walpurgis. Inspiré par son terroir il crée un style qu’il qualifie lui-même de réalisme. Courbet reste maître et inventeur de ses peintures.
Ici par ses voyages, il nous montre qu’il a voulu connaître les lointains. Il a cherché d’autres sources. Il s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas tout maîtriser et donc et revenu chez lui pou peindre. Il a eu un repli sur lui-même. Par le moyen de sa vue, il a étudier le réel pour en relever une posture de l’homme du monde.
Le tableau se présente donc comme un jugement dernier. Courbet en dit ceci dans une lettre qu'il adresse à son ami Champfleury en