SEQUENCE X - LECTURE ANALYTIQUE N°X
Guy de Maupassant , Contes de la Bécasse , « La Rempailleuse »

Résumé:

A la fin d'un dîner chez le marquis de Bertrans, où vingt convives y étaient présents, une discussion éclata sur le thème de l'amour. Les femmes défendent l'idée que nous n'avons qu'un seul et unique coup de foudre et donc que nous ne pouvons aimer qu'une seule fois une personne. Quant aux hommes, ils disent que l'amour n'est pas unique mais peut sans cesse se renouveler. Le marquis ajoute son avis qui est favorable à aimer plusieurs fois. Il compare même un ivrogne à un amoureux. Un vieux médecin parisien, venu exercer à la campagne et qui était présent au dîner, compte une anecdote d'il y a à peine trois mois, d'une passion qui dura cinquante-cinq années. C'était une vieille dame, ancienne fille rempailleuse, et M. Chouquet un fils pharmacien. A l'âge de onze ans, elle fait la rencontre par hasard, dans un cimetière du jeune fils pharmacien où, à l'époque, tout chagriné il s'était réfugié. Elle s'y était approchée et lui avait alors donné ses économies (sept sous), puis elle l'embrassa deux fois et disparue. Des mois passèrent avant qu'elle ne l'aperçut derrière la vitrine de la pharmacie paternelle. Un an plus tard elle se jeta sur lui derrière l'école il hurla mais aussitôt elle lui donna trois francs vingt pour l'apaiser. Pendant 4 ans il percevait de l'argent de la rempailleuse: trente sous, deux francs, douze sous et cinq francs. Le temps de quelques années a suffi pour qu'elle ait du mal à le reconnaître. Ses parents finirent par décéder. Puis c'est en revenant dans le village de M. Chouquet qu'elle le vit avec une jeune femme sous le bras. Elle comprit que c'était sa femme et qu'ils étaient mariés. Elle se jeta dans la mare sur une place, un ivrogne la repêcha et l'apporta à la pharmacie Chouquet où il l'a soigna et lui parla. Elle s'est sentie guérie par ses paroles. Elle y retourna pour acheter ses médicaments et n'arrêta pas de penser à