Généalogie
Avant d’aborder le temps présent avec une info étonnante donnée par Guillaume R. le Président de FGW, profitons de cette note pour faire un bref historique des cimetières.
FGW La technologie dans les cimetières
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Sous l’empire de Charlemagne pour rompre tout à fait avec la coutume païenne de la crémation des dépouilles, il est prescrit de donner une sépulture aux défunts. Ceci en référence aussi au jugement dernier et à la résurrection des morts, réduits en cendres cela ne convenait pas.
Mais avec cette idée que plus on est proche de Dieu, plus on est sous sa protection, cela amène à choisir de se faire inhumer dans et autour de l’église.
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Pourtant, déjà plusieurs capitulaires de Charlemagne interdisaient les inhumations dans les églises sauf des évêques, des abbés et des prêtres. Les interdits sont réitérés jusqu’à la fin du IXème siècle, Mais sans grand effet.
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« A Coulon, paroisse de Montfort-sur-Meu (35) le curé indique sur les registres l'endroit où le corps est enterré. Par exemple : "...fut inhumé dans l'église à l'endroit où pendent les cordes des deux grosses cloches" ou bien "...sous le cul de lampe de la chaire". Périodiquement, le sol en pavés de terre cuite était refait. » (arch. frg)
Cela ne va pas sans inconvénient voir le cas à Guengat :
«extrait: "Bien entendu, cette pratique entraîne de graves inconvénients : le sol de l'église reste irrégulier, malgré les efforts des fabriques. Il résulte pour les fidèles un dérangement continuel et surtout le désagrément du "mauvais air "et la "puanteur ", sans compter les risques de contamination.
Aussi depuis le XVIIème siècle, les pouvoirs publics s'efforcent donc d'interdire ou tout au moins de limiter les inhumations dans les églises.
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C'est ainsi que les statuts diocésains de Quimper en 1710 interdisent d'enterrer dans les églises d'autres personnes que celles qui y ont leurs enfeux (niches dans le sol ou dans les murs), à moins de payer au