La notion de génération implique la notion de transmission sous différents aspects et sous différentes formes. Ce corpus nous présente cette transmission. Corneille évoque dans sa pièce de théâtre Le Cid le choix difficile qui peut exister entre les sentiments amoureux et le devoir d’honneur d’un fils pour son père. P. Bourdieu dans son essai sociologique intitulé la misère du monde, analyse les conséquences des transmissions qu’elles soient réussies ou non. Le psychologue H. Copitet dans un article intitulé « Patrimoine, transmission et filiation » relate l’impact d’une transmission dans la famille mais également pour la collectivité. Le dessinateur Plantu dans son dessin intitulé « Wolfang, tu feras informatique ! » publié dans le journal Le Monde illustre les différences qu’il peut exister dans la notion de transmission selon les catégories sociales. Nous nous demanderons si transmettre aux générations futures des valeurs familiales importantes n’est pas un obstacle à sa construction. Après avoir montré ce qui peut être transmis et sous quelle forme, nous verrons les problèmes qui peuvent en découler.

Le corpus souligne que la transmission comporte différents éléments que chaque génération transmet à l’autre mais également l’utilité de cette transmission. La transmission est assurée par les générations antérieures les parents et plus précisément les pères pour les fils comme l’illustre l’ensemble du corpus.
Les générations précédentes lèguent différents éléments. L’œuvre de Corneille insiste sur le respect familial et sur le fait que la famille passe avant tout, notamment les sentiments amoureux. P. Bourdieu évoque dans son essai sociologique que le père réalise parfois par procuration ses rêves à travers son fils, il lui transmet ses envies, ses passions. H. Copitet analyse dans son article que les générations antérieures communiquent aux jeunes générations des références sociales et historiques qui leur permettent de faire leurs