Les conséquences de la guerre sont lourdes pour le Japon qui, en plus d'avoir subi des dommages importants, doit verser des réparations, céder des territoires et renoncer à son armée. Même après le départ de l'occupant américain, une relation étroite subsiste entre le Japon et les États-Unis qui signent un pacte de défense mutuelle en 1954. Ces liens privilégiés n'empêchent pas les dirigeants japonais de développer une politique pacifiste et d'entretenir, notamment, de bons rapports avec l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Au cours des années 1970, un traité de paix est même conclu avec la Chine. À un autre niveau, le succès des exportations et les politiques protectionnistes, qui rendent le marché japonais difficilement accessible, sont à l'origine de tensions persistantes entre le Japon et plusieurs de ses partenaires commerciaux. Le début du XXIe siècle est marqué par la menace posée par le programme nucléaire nord-coréen et une remise en question de l'article 9 de la Constitution interdisant le recours à la guerre. Le pays collabore aussi à des missions de paix sur la scène internationale.
Ce pays est membre de plusieurs organisations internationales dont: ONU OMC CIO
L'un des grands défis du Japon est que ses voisins sont aussi ses principaux rivaux. De par sa ZEE imposante et son histoire récente, le Japon a des contentieux territoriaux avec la Russie, la Chine et la Corée du Sud. La Chine reste le grand rival régional et la Corée du Nord une menace proche. Le Japon cherche à se replace dans la sphère asiatique mais les problèmes liés à la non-reconnaissance de certains faits sombres de son histoire n'y aident guère. La révision des manuels scolaires japonais en 2005, qui minimisait les crimes commis par le Japon pendant la guerre du Pacifique, a déclenché un tollé en Chine ainsi que la visites de ministres au sanctuaire Yasukuni dans les années 1980 se trouvèrent progressivement liés aux questions territoriales et à divers