Géopolitique : définition
Géopolitique nationale, politique, partagée par les militaires et les politiques (commencé en Allemagne après la 1ère GM).
La géopolitique a été remise au gout du jour dans les années 1970 en France plus particulièrement comme Yves Lacoste. Il donne une définition de la géopolitique : c’est l’étude des conflits sur les territoires. Cependant, cette définition a été détournée, dans cette définition, il faut le mettre en perspective de la lutte des classes et en fait, la géopolitique permettait l’étude des conflits sur les territoires pour étudier la domination des uns sur les autres.
Ainsi, avec la mondialisation, on a remis en cause la géopolitique, avec moins de guerre, il y a un consensus global sur les intérêts de la planète… Dans le même temps, on a vu se développer deux approches : les relations internationales (dès les années 1930) et la géoéconomie (dès les années 1970 mais artificiel).
Les problèmes de ces définitions présupposent que les relations internationales sont des conflits, voire les justifient, et d’autre part, on suppose que ces conflits sont territoriaux, en terme de pays, d’agriculture, de matière premières…
De même, la géopolitique a un manque de dynamisme, que les choses sont figées, que les dynamiques sont longues et pérennes, on fait une photographie du moment. En fait, la géopolitique confronte des mouvements longs et des mouvements dynamiques et courts (on parle alors de crise). En outre, la géopolitique suppose des comportements « standards » des sociétés humaines (impérialisme, définition identitaire). Par exemple, la présence en Chine en Afrique qualifiée d’impérialisme et mis en parallèle avec la colonisation des pays européens.
Ainsi, la géopolitique est idéologiquement marquée et limitée méthodologiquement, sa pertinence est à relativiser dans un monde ouvert.
Pour les entreprises, la géopolitique doit permettre de comprendre le monde moderne, cela permet aussi d’avoir une intelligence du