Hamlet
1)Une omniprésence.
La mort est présente dans les décors (cimetière), les objets (crâne, os), les personnages (fossoyeurs),les chansons et les dialogues. les répliques d'Hamlet touche les différentes classes sociales, les hommes comme les femmes.
La propagation de la mort se fait d'abord par le chant des fossoyeurs (l.1 à 5) puis par Hamlet (l.7) → « ce crâne (...) pouvait chanter jadis » montre que les fossoyeurs vont mourir aussi. 0 la ligne 20, Hamlet envisage sa propre mort : il est déjà constitué d'os qui deviendront des objets quand il sera mort. Aux lignes 12 et 13 il imite celui qui est mort avec sa propre voix : il mourra donc lui aussi.
2)La mort comme nivellement.
Il y a un nivellement entre les vivants et les morts (les vivants finiront par mourir). Tout le monde meurt : les politiciens, les hommes de loi, les courtisans...
L'auteur joue sur les temps verbaux : l'imparfait qui représente le vivant est suivi par le présent qui représente la mort.(scène fossoyeur
Il y a un nivellement social :
■ quel que soit leur métier, leur niveau de vie, tous sont morts
■ Il y a un jeu entre les classes sociales :
- le politicien (haute classe sociale), une fois mort, est manipulé par les fossoyeurs (basse classe sociale).
_- homme de loi (“ “) se fait taper dessus par des « rustres » (= grossiers) fossoyeurs avec une pelle « fangeuse ».
→ il y a un mélange entre les différentes catégories sociales.
- l'acquéreur de terres a la tête remplie d'ordure.
→ tout le monde est ramené à un niveau inférieur.
→ la mort inévitable, comme vanité.
on ne peut rien faire face au temps.
Il y a une idée de rapidité dans « me v'là embarqué », « déjà », « à pas d'loup » : le temps est traître, il est arrivé si vite qu'on ne l'a pas remarqué. Le passé composé « est v'nu », « il m'a pris » a des conséquences dans le présent.
.L'auteur joue avec ironie sur les situations envisagées par Hamlet :
Le ridicule apparaît