Hamlet
Richard III est la pièce la plus jouée de Shakespeare dans le monde. Pièce la plus commentée de Shakespeare et de la littérature anglaise. Mais si sa représentation due plus de 4h30, elle peut se réduire à une série d’icônes visuelles et verbales facilement reconnaissables. Un homme en noir tenant un crâne à l’Acte V ; une jeune noyée couronnée de fleurs ; «être ou ne pas être » ; « pauvre Yorick » (bouffon du Roi mort à la fin) ; « le temps est sorti de ses gonds » ; « il y a quelque chose de pourri au royaume de Danemark ».
D’où vient la fortune extraordinaire de cette pièce ? Peut être de l’écart entre une extrême théâtralité et les réflexions philosophiques du héros, de ce jeu entre action et réflexion (Acte III Scène 1)
Quelques personnages majeurs.
Trois thèmes majeurs.
Des interprétations philosophiques.
I Structure du texte.
La source de Shakespeare, ce sont des histoires danoises de Saxo Germanicus qui raconte l’histoire d’un prince du Ve siècle qui se venge du meurtrier de son père.
C’est une pièce en actes qui se divise aisément en deux parties. Les scènes des actes II, III et IV se situent presque toutes au château. Les scènes des actes I et V se distinguent par un climat spécifiques, un climat surnaturel dans l’acte I et lugubre dans l’acte V. (Victor Hugo permet la réintroduction de Shakespeare en France).
L’intrigue peut être elle-même dédoublée. Un thème principal, celui de la vengeance, et deux thèmes secondaires : Intrigue sentimentale entre Hamlet et Ophélie et intrigue politique entre le Danemark et la Norvège, lequel des deux annexera l’autre, la réponse est la Norvège.
Premier thème : la mort. En révélant ce qui était ignoré, le spectre donne l’impulsion à l’intrigue, il a été tué par son frère, qui lui a mis du poison dans l’oreille lorsqu’il dormait. Puis elle ne cesse de revenir comme un leitmotiv, à chacun des 4 monologues d’Hamlet, revient le thème de la mort, chants d’Ophélie, chants des fossoyeurs et massacre