Hamlett
Hamlet prépare sa fin tragique dans le quatrième monologue de la pièce puisqu’il semble enfin décidé à exécuter son projet de vengeance au risque d’affronter sa propre mort. En effet, Hamlet réalise que seule son effroyable lâcheté l’a empêché d’agir face au destin qu’il doit accomplir pour sauver son honneur. Il est conscient que toutes les idées et les excuses en provenance de son imagination n’avaient que pour but de l’empêcher d’agir et de l’entretenir dans sa lâcheté. C’est ce qu’il exprime dans cette phrase : « […] réflexion qui […] contient un quart de sagesse et trois quarts de lâcheté». Ces paroles de Hamlet nous démontrent qu’il est vraiment conscient d’avoir redouté d’affronter son destin. Dans le troisième monologue, Hamlet persiste à se demander s’il doit agir ou continuer de subir les effets de sa lâcheté. La métaphore suivante nous le dicte clairement. «Subir la fronde et les flèches de la fortune outrageante, ou bien s’armer contre une mer de douleurs». « La fonde et les flèches » dans cette métaphore militaire exprime la soumission de Hamlet à supporter la honte de ne pas venger son père, à cause de sa poltronnerie, et, « de s’armer contre » représente le fait d’arrêter de réfléchir et d’agir enfin. Dans son dernier monologue, Hamlet dit c’est :{{ […] un scrupule poltron qui me fait réfléchir trop précisément aux conséquences}} et {{que désormais mes pensées soient sanglantes}}. La première phrase