Handicap 1
De nombreux dispositifs existent afin d’aider les demandeurs d’emploi et les salariés atteints de handicap à mobiliser leurs compétences dans une trajectoire d’insertion professionnelle.
Un actif handicapé sur trois est au chômage et les personnes handicapées sont globalement deux fois moins qualifiées que les valides. Ils partent donc avec un vrai déficit au départ.
En effet, ils cumulent un handicap physique et/ou mental auquel les entreprises qui veulent bien s’y adapter préfèrent souvent payer une amende et souffrent d’une moindre qualification que la moyenne.
LE CHOIX DE L’ORIENTATION
Il n’existe pas d’offres d’emploi ou de postes réservés aux personnes handicapées.
Aucune aide financière liée au statut de “travailleur handicapé” ne peut suffire à convaincre un employeur de vous recruter. Seule la qualité du projet professionnel, les compétences et la motivation peuvent déterminer une entreprise à embaucher. D’où l’importance de la formation, qu’il s’agisse d’une nouvelle activité ou d’une remise à niveau des compétences et des connaissances.
La première étape du demandeur d’emploi passe par l’ANPE ou bien par le réseau Cap emploi. Soit il est dirigé vers une formation ordinaire, soit il est aiguillé vers la Maison départementale du handicap qui a pour mission d’orienter le travailleur handicapé, via la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH), vers le milieu de travail le plus adapté.
Il s’agit soit du milieu protégé, c’est-à-dire les établissements et services d’aide par le travail (ESAT), soit du milieu ordinaire de travail, dont font désormais partie les entreprises adaptées (ex-ateliers protégés) et les Centres de distribution du travail à domicile (CDTD).
Les entreprises adaptées, qui emploient une majorité de travailleurs handicapés, doivent servir de tremplin vers des entreprises ordinaires et sortir ainsi d’une logique de ghetto. En 2005, 535 000 personnes travaillaient en milieu