Harvard Business case - Navistar
Dans l’analyse qui va suivre nous allons tenter de développer un plan efficace de gestion des déchets pour l’usine de Chatham de l’entreprise Navistar. Notre recommandation prendra en compte deux aspects inhérents au processus d’amélioration qui sont (1) les attentes stratégiques de la compagnie Navistar et (2) les exigences des régulations environnementales en vigueur dans ce secteur.
Pour développer un plan d’action cohérent et efficace nous nous baserons sur les recommandations de l’audit « Chathman Plant Waste Audit » et sur la régulation « 3R » : « Reduce, Reuse and Recycle » en vigueur dans la province d’Ontario. Ces éléments pris en compte devraient nous permettre, dans un premier temps, de faire naître différentes pistes d’amélioration, de mettre en avant leurs avantages et limites et enfin de formuler des préconisations.
Deux alternatives possibles.
Deux alternatives peuvent être envisagées quant à la gestion des matériaux résiduels de l’usine Chatham. La première serait de contracter avec une usine de gestion et de tri des déchets industriels. Cette solution, qui coûterait approximativement 75$ par tonnes de déchets, présente un avantage clair : quasiment aucun impact sur le fonctionnement de l’usine et une implication minimale des employés. Seulement l’externalisation du tri éloignerait l’entreprise de la réglementation 3R qui favorise la réduction et la réutilisation des déchets avant tout. En effet le recours à une entreprise contracté ne permettrait pas d’entrer dans un processus d’identification et de réduction des déchets et donc n’offrirait pas d’opportunité de diminution des coûts liés à la gestion des déchets à moyen et long terme. La deuxième alternative consisterait à l’internalisation de la gestion et du tri des déchets dans l’entreprise. La mise en place d’une station de recyclage au sein de l’usine générerait des coûts relatifs à