1.3 TROISIÈME ÉLÉMENT DE LA PROBLÉMATIQUE (KEVIN LAMOTHE)
1.3.1 Les frais de scolarité au Québec

« Pour faire du Québec l’une des sociétés les plus instruites au monde, nous devons donner les moyens nécessaires à nos universités»[1] soit en augmentant les frais de scolarité.

1.3.1.1 La hausse des frais de scolarité (outil économique majeur)

Le dernier budget provincial élaboré par le ministre des finances, M. Raymond Bachand a sans aucun doute atteint le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport en termes de décision. En effet, le sujet de la hausse des frais de scolarité concerne directement le MELS. Dans le document budgétaire[2] du Québec intitulé : «Budget en un coup d’œil[3]» s’inscrit la mention suivante : « Les étudiants acquitteront leur juste part du financement des universités à raison d’une hausse de 325$[4] par année des droits de scolarité pendant cinq ans, à compter de 2012». Ainsi, comme à l’habitude, cette annonce du gouvernement québécois a crée plusieurs controverses dans le domaine politique et éducationnel. Dernièrement, une manifestation[5] à eu lieux dans la capital provincial alors que des étudiants se sont tenu devant le bureau de la ministre de l’éducation pour exprimer leur mécontentement envers la hausse des frais de scolarité. Valérie Plante Lévesque[6], représentante de l’Association étudiante du Collège François-Xavier-Garneau qui prenait part à cette manifestation a dit : «Notre objectif est de dire que nous sommes contre la hausse des frais de scolarité». Suite à cette annonce du gouvernement, ce type de manifestations étudiantes se multipliait à travers la province pour dénoncer cette hausse.

Outil économique majeur (Kevin Lamothe)

Graphique démontrant l’évolution des droits de scolarité de base dans les universités québécoises en concurrence avec les droits de scolarité de 1968 indexés à l’inflation sur un lapse de temps de 48 ans. Ce graphique est une création emprunté du Ministère de l’Éducation, du