Hayaku
Rappel historique*
Des syndicats chrétiens vont se constituer autour du catholicisme social en opposition au syndicalisme anticlérical de la CGT. Ils prônent un syndicalisme réformiste qui a pour objectif d’améliorer le sort de salariés sans pour autant supprimer le patronat. Les 1 et 2 novembre 1919, les syndicats chrétiens se regroupent en Confédération française des travailleurs chrétiens.
1919 à 1939 - Les premières années de la CFTC
Rattachée à la doctrine sociale de l'Eglise catholique, la première CFTC se constitue essentiellement autour d’organisations professionnelles d’employés auxquelles vont bientôt se joindre des jeunes ouvriers et des enseignants
En mars 1936, a lieu la réunification de la CGT. Les élections législatives donnent la majorité au partis du Front populaire. Un vaste mouvement de grèves va se déployer. Une négociation tripartite dont la CFTC est exclue s'ensuit, elle aboutit aux Accords de Matignon.
1940 - De l'interdiction à la résistance
Le syndicalisme confédéré est interdit par le régime de Vichy : CFTC et CGT sont dissoutes. De nombreux syndicalistes chrétiens vont entrer dans les réseaux de résistance. La CFTC subit des transformations au cours de cette guerre. En 1944, est créée la Confédération générale des cadres (CGC).
Les premiers mois de guerre vont désorganiser la Confédération, dissoute comme les autres confédérations par la loi du 16 août 1940. Par la suite, de nombreux syndicalistes chrétiens vont entrer dans les réseaux de résistance.
La CFTC sort transformée de cette guerre : elle a mené des actions communes avec la CGT, et acceptera, lors du congrès de 1949, l’unité d’action. Par ailleurs, elle a participé activement à la vie politique au sein de l’Assemblée consultative provisoire et se pose la question du non-cumul des mandats politiques et syndicaux adopté en février 1946. Enfin, les « minoritaires » lancent le débat sur la