HDA - Istanbul blues de Plensa ; Le carrosse de Veilhan ; La trabant de Kinder
« Arts, espace, temps. »
La ville peut-elle être un espace de création artistique ?
La première œuvre que je vais vous présenté est une sculpture de Jaume Plensa appelé Istanbul blues. Née à Barcelone en 1955, Cet artiste catalan s'oriente plus tard dans la sculpture. Istanbul blues, est une silhouette de 6m50 en acier blanc inoxydable qui trouve sa place à Paris, place Vendôme.Son travail est un mélange d'abstrait et de figuratif. Terminé en 2011, la silhouette agenouillée donne une impression de sérénité et de calme, ce qui contraste énormément avec la ville qui est assez bruyante. L'absence d'un visage à la silhouette permet à 'importe qu'elle personne de s'identifier à ce personnage. Selon l'artiste les notes de musiques font partie du langage universel avec lequel le monde entier peut communiquer, par ailleurs les notes de musique sont une référence au titre qui comporte un grand thème musical qui est le blues. Le blues nous ramène aux chants de travail nostalgique et peineux de la population afro-américaine lors du courat du XIXe siècle. Silencieuse dans le brouhaha de la place, Istanbul blues est une invitation à la méditation, tout en transparence qui signifie le vide de sois-même. Le nom de l’œuvre marque une nostalgie de la ville d'Istanbul où il a voyagé et où se repose plusieurs de ces œuvres.
La seconde œuvre sera le carrosse de Xavier Vaillant, plasticien né en 1963. Exposé à Versailles en 2013 dans la cour d'honneur, le carrosse sans cocher qui se précipite vers l'inconnue. est un rappel de la fuite à Varennes, épisode glorieux de la royauté où Louis XVI et sa famille ont voulu fuir la France et les révolutionnaires. Le violet, couleur du deuil royal se marie avec les façades du château et l'or des grilles. Ce carrosse se présente sous forme d'origami en toile d'acier soudée, de plus toutes ses formes sont accentué pour montrer des angles qui évoque l' aérodynamisme d'objet futuriste. L’attelage est un moyen de